Concours national de la Résistance et de la Déportation. 1er avril 2020 : date limite d'envoi des copies individuelles et des travaux collectifs - Mémorial des Nomades et Forains de France

Élèves de cycle 3, professeurs ou particuliers, quelques liens pour vous aider dans vos recherches pour participer au Concours national de la Résistance et de la Déportation. 1er avril 2020 : date limite d’envoi des copies individuelles et des travaux collectifs par les établissements scolaires situés sur le territoire français.

Thème du concours 2019-2020 :

Pour l’année scolaire 2019-20120, le thème retenu, annoncé par la ministre chargée de l’éducation nationale est :

« 1940. ENTRER EN RÉSISTANCE. COMPRENDRE, REFUSER, RÉSISTER »

Parmi les personnes connues pour leurs actes de résistance, bien sûr en premier lieu nous pensons au parrain du Mémorial: Niki LORIER

Mais aussi à des actes de résistance connus :

Janvier 1941. Les internés du camp de Linas-Monthléry refusent d’aller prendre leurs repas pour protester contre l’indigence de la nourriture.

En novembre 1941 les internés du camp de Linas-Monthléry écrivent une pétition au préfet de Seine-et-Oise :

« J’ai l’honneur de vous envoyer cette lettre au nom de tous mes camarades qui sont avec moi internés à Montlhéry […] Vous savez que voilà exactement un an que nous sommes internés à Montlhéry pour une raison que nous ignorons encore car nous n’avons jamais ni tué ni volé […] Vous êtes Français monsieur le Préfet vous avez le cœur d’un homme et peut-être celui d’un père. […] Si vous étiez enfermé dans un camp avec votre femme et vos enfants et que vous les voyiez pleurer de misère, quels sentiments ressentiriez-vous alors ! »

Le 9 juin 1942, les 652 internés du camp de Jargeau (Loiret) envoient une pétition au Procureur de la République à l’insu du commandant du camp :

« M. le Procureur, ça nous est défendu de dire que nous sommes mal nourris, nous sommes nourris comme de malheureuses bêtes. On nous conseille d’être très propres, on ne nous donne jamais d’habits, jamais d’eau chaude pour laver le linge et 50 grammes de savon par mois, le sucre 100 grammes tous les 15 jours par personne. […] Nous les parents des enfants sommes obligés de donner notre ration de pain à nos enfants vu qu’ils nous pleurent la faim toute la journée »

Avec la révolte du Sonderkommando, la révolte du Familien Zigeuner Läger (Camp de familles tziganes) le 16 mai 1944 est la seule action de résistance connue au sein de l’enfer d’Auschwitz

Pour aller plus loin, le magnifique livre de Jan Yoors, la Croisée des chemins, la guerre secrète des Tziganes 1940-1944 , éditions Phébus, Paris, 1992, 251 pages. Bien qu’il se passe aux Pays-Bas, l’ouvrage est juste.