Stefan KOČIR (1918 † 1944) - Mémorial des Nomades et Forains de France

Stefan KOČIR, résistant tchèque (1918 † 1944)

Né à Saint-Jean [Bratislava] en Tchéquie le 14 juin 1918, fils de Jacob KOČIR (1890-1944) et de Thérèse SNOVICZKY (1900-1980), tchèque, catholique.

Résidant à Courléon (Maine et Loire) en 1925-1926, puis à Sancoins (Cher) vers 1931

Mort en action à Monte Faito (Italie) lors de la bataille du Garigliano, le 14 mai 1944, en action avec le 5e RTM (Régiment de Tirailleur Marocain). Cette unité a rejoint la 2e division d’infanterie marocaine, engagée en Italie. Débarquée à Naples en novembre 1943, elle est engagée dans les Abruzzes le 8 décembre 1943. La campagne de printemps débute le 10 mai 1944. Le 14 mai à « 01h30, le 2/5e RTM toujours en place sur le Monte Ornito, reçoit l’ordre d’aller relever le 3/8e RTM sur le Monte Faito conquis la veille. Pendant la relève, tout le secteur fait l’objet de violentes contre attaques qui retardent la mise en place du bataillon, causent de nombreuse pertes et consomment les munitions prévues pour l’attaque. C’est finalement à 10h00 que l’attaque en direction du Monte Feuci (tenu par le 191e IR) est lancée, 5e compagnie à gauche et 6e compagnie à droite. A 11h30 le sommet du Monte Feuci est conquis. A 14h30, la progression vers le Monte Majo reprend, 7e compagnie en tête. Le sommet, abandonné par les Allemands est dépassé vers 15h00 et à la nuit, les éléments de tête sont en vue du col entre le Monte Majo et le Costa Carosa. Le 1/5e RTM est poussé derrière le 2/5e RTM en vue d’occuper le Monte Rinchiuso. »

Le 5e RTM est cité à l’ordre de l’armée:

« Splendide unité d’attaque, ardente et manœuvrière. Sous les ordres de son chef, le lieutenantcolonel Piatte, n’a cessé de se distinguer au cours des opérations de rupture du front allemand d’Italie.
Le 13 mai, a participé à l’enlèvement de haute lutte des positions allemandes du Cerasola qui avaient
résisté aux premiers assauts, puis, après avoir brisé de violentes contre-attaques, s’est lancé à l’attaque
du Feuci et du Majo, réalisant ainsi la rupture du front allemand.
Dès la nuit du 13 au 14 mai, sans souci de danger, s’est lancé en flèche dans le dispositif de défense
ennemie, s’emparant du Costa Garosa, du Calvo et du Castellone, réalisant une avance de 10
kilomètres, capturant de nombreux prisonniers, bousculant les réserves de l’ennemi et consacrant
définitivement sa perte.
Les 15 et 16 mai, élargissant sa percée, s’est emparé, après de durs combats des villages de Casale et
Annunziata.
Remis en ligne le 27 mai, s’est de nouveau lancé à l’attaque et, brisant les lignes successives de
résistance ennemie, s’est emparé des villages de Patricia, Morolo, Sgurgola, en dépit de la résistance
acharnée de l’ennemi. » (Ordre général n° 130 du 22 juillet 1944)

Il est reconnu « Mort pour la France »

Honneur et patrie