Jeanne LAFLEUR, chaisière, rempailleuse de chaise française (1909 † 1981)
née le 30/11/1909 à 11 heures du matin, à Saint-Chamant (Corrèze), dans la roulotte de sa mère, sur la place
fille majeure de Clotaire Clovis BENONI (1890- , chaisier) marié à Saint-Macaire (Gironde) le 28 décembre 1922 avec Marie LAFLEUR (veuve de Joseph MATHURIN mort pour la France en 1916 (17/12/1881, Lyon (Rhône)- , vannière, carnet collectif 2 955, carnet anthropométrique 7 582), mariée sans contrat le 10 novembre 1939, à Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime) avec Georges DORKELD (1908) « la future épouse déclare sous serment que le lieu du décès ou du dernier domicile connu de ses pères et mère lui est inconnu », dont Anita DORKELD (1930), de « race: nomade », catholique.
A Mussidan avec sa mère en 1927, puis à Libourne en 1927. Radiée du carnet collectif n° 10 003 de Georges DORKELD en novembre 1928. Originaire de Haute-Garonne. Carte d’identité n° 68 délivrée à Bonneville le 10 octobre 1941. Départ de Carmaux (Tarn). Internée au Camp d’Hébergement de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) le 02 décembre 1941, matricule 13296. Évadée le 17 décembre 1941. Domiciliée à Saint Bonnet d’Orcival (Puy de Dôme) au 15 janvier 1942. Arrêtée avec sa fille le 09 février 1942 par la brigade de gendarmerie de Saint-Chartier (Indre). Conduites par foie ferrée de la Châtre à Châteauroux pour être remises au convoi spécial n° 95 824 à destination de Rivesaltes le 10 février 1942 suivant les instructions données par le service des Étrangers Nomades de la préfecture de l’Indre (André JACQUEMARD, préfet). Catégorie de voyageur : prisonniers. Poids total : 87 kilogrammes. Billet à plein tarif pour deux adultes : 15,50 francs. Arrivée à la gare de Châteauroux : 10 heures. Embarquement immédiat dans un wagon spécial de 54 personnes qui sera rattaché au train de voyageurs n° 5 149 quittant Châteauroux à 11 heures 49, « Le personnel d’escorte [6 personnes] sera muni d’ordres de service modèle 6. Le chef d’escorte recevra à Châteauroux par les services se la préfecture, les pièces nécessaires au transport. Se munir de vivres pour la route . » A partir de Narbonne cette voiture continuera par train 4 359 MV du 11 février 1942. Retour d’évasion le 11 février 1942, matricule 13 824. Transfert n° 783, le 17 février 1942 au camp du Barcarès (Pyrénées-Orientales), matricule 491. Retour au camp de Rivesaltes le 07 juillet 1942, matricule 15 044. Évadée le 04 septembre 1942, n° de sortie 4 614. Transférée au Camp de Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) le 27 novembre 1942, matricule 83, cabane 16, catégorie A, travailleuse. Évadée le 02 décembre 1942. Ramenée le 1er septembre 1943 par la gendarmerie de Périgueux. Évadée le 18 août 1944.
Décès à Bazas (Gironde) le 16 septembre 1981, âgée de 72 ans.
Documents d’état-civil et de police
Carnet anthropométrique d’identité nomades n° 103 038. Ancien carnet n° 65027 délivré à Bordeaux le 27/02/1929 ; ancien carnet n° 64 849 délivré à Bordeaux le 12/11/1927 ; ancien carnet n° 37243 délivré à Bordeaux le 11/12/1922
Carte d’identité
Documents d’internement
Sources
AD Bouches-du-Rhône, FRAD013, 142 W 98 Maintenus. AD Gironde, FRAD033, 4 M 286 notice individuelles LAB-LAV. AD Indre, FRAD036, 807 W 49, nomades, carte d’identité ; 807 W 53, préfecture, nomades, fiche de transport « prisonniers ». AD Pyrénées-Orientales, FRAD066, 1260 W 88, sorties Rivesaltes. Etat-civil SaintChamant/1909/NA/17 ; StJeand’Angély/1938/MA/43.