Octavien DISSEMBERG (1886 † 1966)

1 m 56, cheveux châtain foncés, sourcils droits, imberbe, yeux marrons, front haut, nez rectiligne, bouche moyenne, menton rond, teint mat, visage rond

Octavien « Soldat » DISSEMBERG, vannier français, né le 18/03/1886, à 10 heures du soir, à Castets (Landes), au Bourg, fils de Ferdinand DISSEMBERG (1838- gymnasiarque, domicilié à Berne (SUISSE) et de Marie LAMBERGER (ca 1853, Berne, Suisse † Fajolles (Tarn-et-Garonne) 16/01/1895, gymnasiarque, son épouse), en présentation de François DUGAT (25 ans, gymnasiarque) ; frère de Marguerite DISSEMBERG (1885, Laluque (Landes), marié avec Anna DOUR (1896-1969), 10 enfants : Madeleine (29 ans), Madeleine (27 ans), Marguerite  « Bouletta » DISSEMBERG (1918, Séreilhac, 24 ans), Nicolas « La Patte » (1922), Michel « Ptit bout » (1925), Antoinette « La Sœur » (1927), Louise « Futa » (1930), Rose (1933?), Marie-Louise (1940). Situation militaire : matricule 1 695. Nomade, illettré, catholique.

Réside en 1906 à Ruffec (Charente) avec ses parents. Inscrit sous le n° 115 sur la liste cantonale de Ruffec. Omis de la classe 1906. Classé dans la 54e partie de la liste en 1909 (faiblesse). Exempté en 1910 (faiblesse générale). Reconnu bon service auxiliaire par la commission de révision de la Haute-Vienne le 17 décembre 1914. Incorporé à la 12e section de commis et ouvriers arrivé au corps le 1er avril 1915. Maintenu service auxiliaire par la commission de 3 médecins siégeant à Limoges (Haute-Vienne) le 29 juin 1915. Passé à la première section des commis ouvriers le 29 novembre 1916. Passé à la 4ème Section de G.O.A. Le 15 juin 1917. Passé à la 1ère Section de G.O.A. le 1er décembre 1917. Passé à la 6ème Section de G.O.A. le 16 février 1919. Certificat de bonne conduite “accordé”. Affecté dans la réserve à la 12e section de Commis et Ouvriers. Mis en congé illimité de démobilisation le 09 avril 1919. Résidence: Barbezieux (Charente). Campagne contre l’Allemagne, intérieur aux Armées du 1er avril 1915 au 09 avril 1919. Médaille de la Victoire. Médaille Commémorative. Classé sans affection le 1er août 1927. Affecté à la poudrerie d’Angoulême (Charente) le 15 octobre 1931. Dégagé de toute obligation militaire le 15 octobre 1935.

Résidence en août 1939: voyageait en roulotte dans l’Indre-et-Loire. Déclare le départ du groupe de Marguerite “Bouletta” sa fille à Paris, le 30 avril 1940. « Au moment de l’arrestation, Chitray (Indre). » Internement prononcé par le Préfet de l’Indre le 17 juillet 1942.

Interné au Camp d’Hébergement de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) le 18 juillet 1942 à 19 heures, n° 15 289, îlot spécial, âgé de 56 ans.

Dirigé sur le Camp de Saliers le 20 juillet 1942, n° de sortie 7761 et 3607, n° 33 dans le convoi. Interné au Camp de Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) le 21 juillet 1942, matricule 62, cabane 8, catégorie T. Employé au camp comme bûcheron. Évadé le 16 décembre 1942. Ramené le 02 janvier 1943. Évadé le 18 août 1944 lors de l’attaque du camp par les forces aériennes Alliées.

Décès à Châtillon-sur-Cher (Loir-et-Cher), le 27 février 1966, à l’âge de 79 ans.


Parcours géographique


Documents d’état-civil et de police

Carnet anthropométrique d’identité nomades n° 103 928.

Carnet anthropométrique collectif Nomades n° 1 588. Carnet collectif nomades n° 12 479.


Documents d’internement


Sources 

Archives départementales des Bouches-du-Rhône, FRAD013, 142 W 83 ; 142 W 84, 2 fiches individuelles Rivesaltes ; 142 W 98, fiche d’interné Maintenus. Archives départementales de Charente, AD16, 1RPROV 187, p. 291, registre matricule 1695. Archives départementales des Pyrénées-Orientales, FRAD066, 1260 W 88, sorties Rivesaltes. Etat civil Castets/1886/NA/15.