1 m 69, cheveux noirs, yeux marrons, forte cicatrice de blessure de guerre dos jambe et sur mollet droit, vêtu d’une veste grise rayée noir, pantalon toile kaki, chaussures brodequins, casquette beige rayé bleu ciel et blanc,
Joseph BELLONI, forain français (1900 † ca 1943)
Né à Périgueux (Dordogne), à l’Arsault, le 04/03/1900 à 8 heures du matin, fils de Christophe BELLONI (27 ans, artiste prestidigitateur) Mariage à Léon, Valais (Suisse) avec Marie VEYSSE (27 ans, artiste chanteuse ambulante), domiciliés à Montbéliard (Doubs), puis en 1942 à Aubusson (Creuse), Mariage le 11 décembre 1939 à Egletons (Corrèze) avec Marie Julia DUBOIS (1909-1973), père de 7 enfants dont Charles BELLONI (1927, Vic-sur-Cère), Gervaise BELLONI (1930, Treignac), René André BELLONI (1932, Allanches), Yvonne BELLONIE (1934, Argentat), Antoinette BELLONIE (1938, Matha), Claude BELLONI (1940, Saint-Léonard de Noblat), Lilia BELLONI (1941, Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-vienne) † maternité d’Elne, août 1942.), vannier, brossier, rempailleur de chaise, forain, Français.
MAROC_1438, 2e classe, carte du combattant n° 36315 délivrée à Limoges le 21 octobre 1936. Carte de la Légion Française des Combattants de la Haute-Vienne série 2, n° 079471.
Dossier militaire matricule 1438. 2e classe au 108e Régiment d’Infanterie le 15 mars 1920. Affectation à l’occupation des Territoires Rhénans au 25e Bataillon de Chasseurs à pied du 1er juin au 18 juillet 1920. Passe au 64e Régiment de Tirailleurs Marocains le 24 octobre 1920 (2e Régiment de Zouave). Maroc en guerre du 17 octobre 1920 au 13 octobre 1921, 4e Régiment de Tirailleurs Marocains. Blessé par balles le 16 mars 1921 au combat d’Issoual au mollet droit. Cité à l’ordre des G.O.H n° 249. « Tirailleur très courageux qui s’est distingué par son entrain le 16 mars 1921 au combat d’Issoual. Grièvement blessé au cours de l’action ». Passé dans la réserve de l’armée active le 15 mars 1925. Certificat de bonne conduite accordée. Affecté au 2e Régiment de Tirailleurs. Classé service auxilliaire. Période de réserve en 1927, Maroc. Naissance de Charles le 30 septembre 1927. Naissance de Gervaise le 14 février 1930 à Treignac. Naissance de René le 23 juin 1932. Condamné le 18 août 1932 à Aurillac pour le vol de deux ânes à un mois d’emprisonnement avec sursis. Naissance de Yvonne le 06 septembre 1934. Condamné le 14 novembre 1938 par le tribunal de Périgueux à 8 jours de prison pour vol de volaille. Naissance de Antoinette le 1er mars 1939. Mariage le 11 décembre 1939 à Egletons (Corrèze) avec Marie Julia DUBOIS (1909). Mobilisé au dépôt d’Infanterie n° 95 le 13 février 1940. Réformé à Brive (Corrèze) le 1er juin 1940 pour fistule d’origine osseuse chez un homme ayant eu une fracture du tibia au tiers inférieur droit. Naissance de Claude le 06 août 1940. En résidence forcée à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne). A quitté cette localité et s’est rendu sans autorisation dans la Creuse. Arrêté à Chatelus le Marcheix le 13 novembre 1941 par les gendarmes de cette localité et écroué à la maison d’arrêt de Guéret. Naissance de Lilia le 19 novembre 1941 à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne). Jugé et condamné le 27 novembre 1941 par le tribunal civil de Guéret à deux mois de prison pour infraction aux réglements sur les circulations des nomades. La famille est arrêtée par la brigade de gendarmerie de Saint-Léonard-de-Noblat le 12 décembre 1941, et conduits à la Maison d’Arrêt de Guéret (Creuse) où elle est photographiée et incarcérée pour infraction à la loi du 06 avril 1940 sur la circulation des nomades. Libéré le 16 janvier 1942 avec la somme de 375,50 francs et le pain du jour. Dirigé par le train de Guéret de 9 h 48, escorté par la gendarmerie sur Limoges au Centre de Séjour Surveillé 66 bis, rue François Chénieux. Dirigé le 20 janvier 1942, escorté par la gendarmerie de Limoges au camp de Rivesaltes “où est internée sa tribu” par décision n° 630 1 D/2 du préfet de la Haute-Vienne. Interné au Camp d’Hébergement de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) le 20 janvier 1942, matricule 13728. Transféré le 23 janvier 1942, n° de sortie 158, au camp du Barcarès (Pyrénées-Orientales), matricule 412. Décés de Lilia à Elne (Pyrénées-Orientales), probablement à la maternité en août 1942. Interné au Camp de Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) matricule 410. Évadé. Condamné pour le vol d’un portefeuille. Actuellement prison d’arrêt de Nîmes (Gard). Rayé des contrôles le 15 octobre 1943.
Décès à Nîmes (Gard), à la prison entre le 27/11/42 et le 15/10/43
Parcours géographique
Documents d’état-civil et de police
Documents d’internement
Sources
AD Bouches-du-Rhône, FRAD013, 142W83_0170;1 42 W 85/20 ; 142 W 98 Rayés des contrôles. FRAD024, 5MI21755_001, acte naissance; 02R1167-1438, registre militaire. FRAD066. FRAD087_15 W 37, Notice individuelle; 1290 W 50. ANOM. Etat-civil 1939/Egletons/MA/9.