énucléation œil gauche et impotence fonctionnelle main droite
Georges REINHART, né le 25/10/1899 à 5 heures du matin, à Saint-Julien-en-Genevois (Haute-Savoie), fils de Mathieu HAAG et de Marie REINHART (ca.1869, Wissenthal (canton de Berne, Suisse) † 1969), fils d’étranger, marié le 17 septembre 1925, Lyon 2ème arrondissement (Rhône), avec Marguerite WAELDO (16 octobre 1903, La Roche Vineuse (Saône-et-Loire) † Lyon 3ème Arrondissement (Rhône), 06 novembre 1940, vannière, fille de Jean WAELDO et de Marie BAR, vanniers, présents et consentants), domiciliés à Lyon, quai Perrache, dont 6 enfants Antoine REINHART, Jeanne REINHART, Rose REINHART (1926, Lyon), Louise REINHART (1929, Paris), Marius REINHART (1933, Lyon), Marie REINHART (1935, Lyon), Catherine REINHART, Jean REINHART [1939, Fêche-l’Église (Territoire de Belfort)??], Français, nomade, vannier, musicien ambulant, violoniste, catholique,
Condamné le 23 février 1916 par le Tribunal Correctionnel de Nice (Alpes-Maritimes) à 1 mois de prison avec sursis pour vol. Incorporé au 140e Régiment d’Infanterie le 19 avril 1918. Réformé par la commission de Grenoble du 11 mai 1918 pour énucléation œil gauche et et impotence fonctionnelle main droite. Condamné le 22 octobre 1918 par la Cour d’Assise du Var à 2 ans de prison et 5 ans d’interdiction de séjour pour vol. Réside à Marseille (Bouches-du-Rhône) en 1919, 60 rue Brochier, près de l’ancienne prison Saint-Pierre. Condamné le 04 janvier 1923 par le Tribunal Correctionnel de Marseille à 3 mois de prison pour infraction à une interdiction de séjour. Condamné par le Tribunal Correctionnel de Tournon le 18 février 1925 à 15 jours d’emprisonnement pour défaut de carnet anthropométrique d’identité. Condamné par la Cour d’Appel de Lyon (Rhône) le 29 juin 1925 à deux mois d’emprisonnement pour recel. Marié le 17 septembre 1925. Veuf le 06 novembre 1940, domiciliés rue Lortet.
Interné au Camp d’Hébergement de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) le 23 juin 1942.
Je me nomme REINHARDT (Georges) 43 ans, violoniste, sans domicilie ni résidence fixe, né le 25 décembre 1899 à Saint-Julien en Genevois (Haute-Savoie), fils de père inconnu et de REINHARDT (Marie), veuf, six enfants, sais lire et écrire, élevé par mes parents jusqu’à l’âge de 19 ans, ensuite, livré à moi-même, ni pensionné, ni décoré, jamais condamné. J’avais quitté le camp de séjour surveillé de Saliers où j’étais astreint à résider, [depuis le 27 novembre 1942,] le 16 décembre 1942, vers 19 heures. [Noté évadé le 17 décembre 1942.] J’ai emmené avec moi ma fille Louise, car nous étions trop mal nourris. J’ai laissé mon carnet anthropométrique et mon carnet collectif au bureau du camp. » Extrait du procès-verbal d’arrestation de Georges REINHARDT établi le 07 janvier 1943 à 21 heures, à Connaux (Gard) à une soixantaine de kilomètres de Saliers.
Ramené au camp le 09 janvier 1943. Proposé pour être muté au camp répressif de Fort-Barreaux (Isère) le 18 janvier 1943. Ramené le 19 janvier 1943. Évadé à nouveau le 28 janvier 1944.
Décédé à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), le 28 décembre 1969, âgé de 70 ans, sur déclaration de sa fille.
Parcours géographique
Documents d’état-civil et de police
Carnet anthropométrique d’identité nomades n° 95 408.
Documents d’internement
Sources : Arch.Dép.13, 142 W 92, Carnet anthropométrique; 97 W 24; 142 W 98, fiche d’interné Rayés des Contrôles
Arch.Dép.66, 1260 W 88, sorties Rivesaltes.
Arch.Dép.74, 1 R 843, registres matricules 1919, n° 782.
État-civil : St-Julien-en-Genevois/1899/N/28, Arch.Dép.74, 4 E 3799 Saint-Julien-en-Genevois. Naissances, 1891-1919 ; Lyon2/1925/M/184, Arch.Munic. Lyon, 2 E 2199 ; St Laurent du Var/1969/D/.