1 m 73, cheveux noirs, sourcils noirs, yeux marrons/ noirs, front bas/bombé, nez droit, bouche petite, menton rond, teint mat, visage ovale, corpulence grande
Charles BELLONIE, vannier français (1927 † 1996)
Né le 30/09/1927, à Vic-sur-Cère (Cantal), fils de Joseph BELLONI (1900 † ca 1943) détenu à la prison centrale de Nîmes (19/12/42) et de Marie Julia DUBOIS (1909-1973), célibataire, Français, vannier, chaisier, brossier, artisan, catholique.
Réside à Saint-Léonard (Haute-Vienne). Départ de Limoges (Haute-Vienne).
Interné au Camp d’Hébergement de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), îlot F, le 14 décembre 1941, matricule 13396. Transfert n° 154, le 23 janvier 1942 au camp du Barcarès (Pyrénées-Orientales). Matricule n°414 au Barcarès.
Retour au camp de Rivesaltes le 07 juillet 1942, matricule n° 15660. Évadé le 13 août 1942, n° de sortie 4313. Retour d’évasion le 21 août 1942, matricule n° 16715. Evasion le 17 novembre 1942, n° de sortie 5455. Retour d’évasion le 18 novembre 1942.
Transfert n° 6514 au Camp de Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) le 25 novembre 1942. Interné le 27 novembre 1942, matricule 210, cabane 11, catégorie. Évadé le 18 décembre 1942, ramené par les gendarmes le 22 décembre 1942, en prison à Saint-Gilles (Gard) depuis le 23 décembre 1942, pour vol et évasion. Transféré de la prison de Nîmes à la Maison d’Arrêt de Nîmes, rentré au camp le 06 mars 1943. Conduit à la caserne de Gendarmerie d’Arles par les gardiens du camp de Saliers et placé en chambre de sûreté le 12 mars 1943 en attendant son transfert, « Vêtu d’un pardessus noir, d’un pantalon gris, coiffé d’un béret, chaussé de sabots .».
Le 06 avril 1943, est astreint à résider au C.S.S. de Fort-Barraux (Isère). 29 mai 1943 : « Résolution de l’interné à l’égard du Gouvernement de la Révolution Nationale en cas de libération : Suivre les directives du Maréchal et de la Révolution Nationale. […] Avis du chef de camp – BELLONIE n’a que 15 ans et le milieu où il évolue actuellement ne peut être néfaste à la formation de son esprit. Il y aurait lieu à mon avis, de le faire admettre dans une maison d’éducation, car un long séjour dans cette promiscuité lui inculquerai des principes autres que ceux que nécessite son jeune âge. ». Avis favorable à son placement en maison de redressement le 02 juin 1943. « Quinze internés ont moins de 21 ans. Le plus jeune n’a que 15 ans ½. Je propose qu’il soit, de ce fait, dirigé sur un autre établissement où on lui apprendra un métier. Il s’agit du nommé BELLONIE (Charles), interné pour s’être évadé du camp de SALIERS. […] L’attention du 8e Bureau de l’Administration Centrale a été appelée par note particulière sur ces trois cas et sur celui de BELLONIE. » (Rapport du 03 juin 1943, p. 7) Faute de condamnation pénale la décision ne pourra être exécutée. Libéré de Fort-Barraux le 15 septembre 1943. Interné au C.S.S. de Nexon (Haute-Vienne). Libéré du C.S.S. de Nexon sur arrêté ministériel du 28 décembre 1943 (voir dossier). Retour au centre d’Hébergement de Saliers « assigné à résidence forcée » le 30 décembre 1943 matricule 668. 24 mars 1943 demande d’assignation à résidence à Lanobre, (Cantal) « sur sa demande assigné à résider auprès de sa mère au Camp de Saliers. Depuis son arrivée ce jeune homme est gravement malade et le climat de la Camargue lui est très défavorable, sa santé des plus précaire nécessite des soins qu’il ne peut avoir à Saliers. Son parent Monsieur Célestin BELLONI commerçant à Lanobre, Cantal fournit une attestation légalisée par le Maire où il s’engage à héberger le jeune BELLONI Charles. J’émet un avis favorable à sa demande et vous demanderai de me faire parvenir un arrêté d’assignation pour l’intéressé. Le commandant du Camp. 24 mars 1944.» Evacué sur l’hôpital d’Arles le 07 juillet 1944. Reçoit 1 chemise et une paire de galoches du secours National. Évadé le 16 juillet 1944, chaussé » d’une paire de sabots, vêtu d’une veste de toile, d’un gilet, d’un pantalon, d’une chemise, et chaussé de sabots. Rencontré à Arles par deux gardiens il est ramené au camp le 19 juillet 1944, évadé le 23 juillet 1944, Rayé des contrôles le 31 juillet 1944. Rentré au camp le 09 octobre 1944, 6 jours avant sa clôture officielle…
Il a fondé une grande famille après-guerre dans le Centre. Décédé le 11 avril 1996 à l’hôpital de Tours (Indre-et-Loire), à l’âge de 68 ans.
Parcours géographique
Documents d’état-civil et de police
Carnet anthropométrique d’identité nomades n° 105 310
Documents d’internement
Sources : Arch.Dep.13, 142 W 85 19, fiche individuelle ; 142 W 98, fiche d’interné Rayés des Contrôles.
Arch.Nat., F/7/15100, dossier 1a, rapport 4 Rapport de Robert Lebègue à l’occasion de son inspection du Fort-Barraux du 3 juin 1943, p.7.
Etat-Civil VicsurCere/1927/N/25 ; Tours/1996/D/556.