Catherine BERGER, vannière française (1895 † 1953)
Née le 30/01/1895 à 20 heures, à Saint-Étienne-sous-Barbuise (Aube), en sa maison (voiture ambulante, stationnée temporairement en cette commune), fille de François BERGER (16/10/1871, Ambert (Puy-de-Dôme) – vannier ambulant, soldat au 14e régiment de Dragon à Reims, fils de Valentin BERGER, décédé à Mozac (Puy-de-Dôme) 28/11/1877 et de Catherine GIRON, vannière ambulante, résidant à Reims rue d’Alsace-Loraine, 25), marié le 13/01/1894 à Reims (Marne) avec Marie Eugénie VEYS (17/02/1872, Langres (Haute-Marne) – vannière ambulante, fille de feux Joseph VEYS et de Françoise HAMMERSCMIDT, vanniers ambulants), illettrés, tous deux décédés avant 1953 ; sœur de Jeanne-Marie BERGER (23/05/1891, Lorette (Loire), et de Georges BERGER (14/07/1892, Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier), mariée avec Louis Etienne STERLE (29/05/1894, Rouvray (Côte-d’Or) † 07/10/1945, Cahors (Lot), vannier ambulant, fils de Séraphin STERLE, marchand forain, marié le 24/06/1902 avec Joséphine REINAIRE), dont François STERLE (Châtellerault, 1930) ; mariée en secondes noces avec Joseph BONNET (1897, Lyon ; parti travailler en Allemagne à Oranienburg-Sachsenhausen le 13/01/1943, matricule 58314, † 12/06/1943), puis en troisièmes noces à Saint-Symphorien avec François GRAFF (05/01/1885, Vouvray (Indre-et-Loire) † avant 1943, fils de Joseph GRAFF, suisse du canton du Tessin, vannier ambulant, 27 ans, et de Rosalie STERNINGER, 27 ans, vannière ambulante), mère de 5 enfants dont François STERLE (Châtellerault, 1930, 22 ans), 18 ans, Emilie, Louise GRAFF (1923), et Julia BERGER (Vouvray, 1936, 13 ans), et 7 ans, Française, nomade, vannière, catholique.
Assignée à résidence à Bonzac (Gironde) en 1940. Condamnée le 18 août 1940 par le Tribunal Correctionnel de Blaye (Gironde) à 6 mois de prison. (Réal.)
Internée au Camp de Mérignac-Beaudésert (Gironde) à l’automne 1940, groupe 7, n° 11. Transfert le 02 décembre 1940 par la Gare de Bordeaux-Bastide.
Transférée au Camp de Concentration de Nomades de Poitiers (Vienne), le 10 décembre 1940, matricule n°3, sur ordre Français, sans arrêté d’internement. Procès Verbal n° 548 du 17 mai 1941 pour vol et destruction.
Transférée au Camp de Concentration de Nomades de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire), le 29 décembre 1943. « Libérée » avec assignation à résidence en janvier 1945.
Décédée le 13 février 1953, à Saint-Girons-d’Aiguevives (Gironde), à l’âge de 58 ans.
Parcours géographique
Documents d’état-civil et de police
Carnet anthropométrique individuel Nomades n° 58 790. Carnet collectif Nomades n° 15 448. Plaque de contrôle spéciale n° 2 649 d’un véhicule hippomobile laissé au camp de Mérignac.
Documents d’internement
Sources
AD10, 4 E 338 7, Saint-Etienne-sous-Barbuise/1895/N/1
AD49, 1 W 590, liste
AD86, 109 W 51; 109 W 317, liste 1943; liste; 109 W 51
Avec l’amical concours de sa petite-fille.