Auguste HORNBERGER, vannier français (1903 † 1954)
Né à Chambon-sur-Vouèze (Creuse), le 14/02/1903 à 3 heures du matin, fils de Jacob HORNBERGER (20/08/1872, Roanne (Loire), marchand ambulant), Mariage à Roanne (Loire), le 28/12/1912, avec Joséphine HENRIQUE (17/05/1879, Thuret, (Puy-de-Dôme) – Orléans (Loiret) 15/05/1960, vannière, fille de Charles Théophile Karl HENRIQUE (1855-1953) et de Joséphine Angélique HORN (10/12/1858, Paris Batignolles-)), sur déclaration de Auguste MARTIN, vannier ambulant, 27 ans, domicilié à Blois (Loir-et-Cher) ami du déclarant et Angélique HORNE (vannière, 45 ans, grand-mère du nouveau-né, sans domicile fixe), sœur de Anna HENRIQUE, dont l’homme Antoine « Shreibo » ZIEGLER est interné au camp de Nomades de Mérignac (Gironde), Mariage à Cléry-Saint-André (Loiret) le 15 mars 1934 avec Madeleine STÉPHAN (07/12/1908, Mer (Loir-et-Cher) † Saran (Loiret), 1994, fille de Auguste STÉPHAN (ca. 1874, vannier ambulant) et de Blanche ORNE (1878, vannière), domiciliés à Cosnes (Nièvre),en présence de Joseph ROUGE (marchand forain) ; évacuée le 27 février 1942 du camp de Rivesaltes à l’Hôpital Saint-Louis, Perpignan (Pyrénées-Orientales), évadée le 16 novembre 1942, dont 9 enfants : Thérèse HORNBERGER, Nicolas HORNBERGER (1930, Châteauneuf-sur-Loire † 2007), évadé de Rivesaltes le 16 novembre 1942, Rosa HORNBERGER, Pauline HORNBERGER (1932, Châteauneuf-sur-Loire † 1973), évadée de Rivesaltes le 16 novembre 1942, Charles HORNBERGER, Georges HORNBERGER, François HORNBERGER, Jeannette HORNBERGER, Joséphine HORNBERGER, « de race : nomade », catholique.
Se trouvait dans l’Indre au 24 janvier 1939. Assigné à résidence à Paudy (Indre), en compagnie de Madeleine STEPHAN, Thérèse HORNBERGER, Nicolas HORNBERGER, Rosa HORNBERGER, Pauline HORNBERGER, Charles HORNBERGER, Georges HORNBERGER, François HORNBERGER, Jeannette HORNBERGER, Joséphine HORNBERGER, Départ de Châteauroux (Indre). Interné au Camp d’Hébergement de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) le 18 juillet 1942 à 19 heures, matricule 15230. Transfert n° 7 755 et 3 619 sur le camp de Saliers le 20 juillet 1942, n° 26 dans le convoi. Interné au Camp de Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) le 21 juillet 1942, matricule 56. Parti en permission à Rivesaltes le 14 août 1942, n’a pas rejoint le camp. Repris au camp de Rivesaltes le 22 août 1942. matricule 15669. Évadé n° 5460 le 17 novembre 1942. « Signalé par le chef de Camp à la Gendarmerie du Loiret ; pas de nouvelles ». Rayé des contrôles le 15 octobre 1943.
Domicilié « Pont aux Moines » à Mardié (Loiret). Décès à Saran (Loiret) à son domicile « Pont de Montaran » le 04 mai 1954, âgé de 51 ans. Sur déclaration de Joseph PICHOFF.
Parcours géographique
Documents d’état-civil et de police
Carnet anthropométrique d’identité Nomades n° 86 709. Carnet collectif Nomades n° 19 319. Plaque de contrôle spécial n° 9 995.
Documents d’internement
Sources
AD Bouches-du-Rhône, FRAD013, 142 W 83 ; 142 W 98 Rayés des contrôles. FRAD036, 807 W 48, nomades ; 807 W 53, préfecture, nomades. FRAD066, 1260 W 88, sorties Rivesaltes. FRAN : F/7/15095, dossier 4d, rapport 27 septembre 1943 de M. Nicolle, commissaire principal chargé du contrôle de la police dans les centres de séjour surveillé, à l’occasion de sa visite du 2 septembre 1943, p.3. Etat civil Chambon-sur-Voueze/1903/NA/14 ; /ClérystAndré 1934/MA/2 ; Saran/1954/DE/7. [Etat civil ClérystAndré 1908/NA/54, STEPHAN.Madeleine]