Antoine BISSIÈRE (1911 † 1982) - Mémorial des Nomades et Forains de France

Antoine BISSIÈRE, chiffonnier ambulant français (1911 † 1982)

Né à Pezenas (Hérault) le 14 mai 1911, fils d’Antoine BISSIÈRE (†) marié à Béziers (Hérault) le 20 mai 1915, avec Carme ESPINAS (Perpignan (Pyrénées-Orientales), 1890 †), d’une fratrie de 4, marié avec Rosine SERVIOLE (1914, Montpellier † Nice, 1970), dont 5 enfants, Antoine BISSIÈRE (Maugio, 1934), Marius BISSIÈRE (Nice, 1936), Jean BISSIÈRE (Nice, 1937), Paulette BISSIÈRE (Nice, 1939), X BISSIÈRE (Nice, 1941).

Engagé volontaire 2 ans le 08 janvier 1930 au 54e Régiment d’Artillerie Divisionnaire à Lyon (Rhône), dissous le 31 juillet 1940.

Réside à Nice (Alpes-Maritimes) 11, rue Supérieure où il exerce la profession de chiffonnier ambulant sans autorisation depuis 1932.

Fait l’objet d’un examen de situation défavorable le 24 avril 1936, à Nice, rue Ribotti, 29, où ils logent dans la cour.

Condamné le 02 novembre 1938 par le Trbunal Correctionnel de Grasse (Alpes-Maritimes) pour vol et recel et écroué le 12 décembre 1938 à la Maison d’Arrêt de Nice, sous le n° 131 540.

Mobilisé le 08 mars 1939 par le bureau de recrutement de Nîmes (Gard), sans affectation.

Sollicite auprès du préfet des Alpes-Maritimes en 1940-1941 la possibilité de poursuivre son activité de chiffonnier ambulant, sous le régime des Forains. Est inscrit au Tribunal de Commerce le 26 mai 1941, sous le n° 52 134. Sa demande est rejetée le 20 juin 1941, ce qui signifie qu’il risque le versement dans la catégorie Nomades, beaucoup plus incertaine à l’époque. Malgré ses réclamations il restera dans cette situation durant la durée de la guerre, risquant l’assignation à résidence ou l’internement administratif jusqu’en 1946.

Il est domicilié vers la fin de sa vie à Nice, route de Levens, 29.

Décès à Nice (Alpes-Maritime), quartier l’Archet, route Saint-Antoine de Ginestère, le 27 janvier 1982.