1 m 55, blonde, yeux bleus, teint pâle, corpulence faible, cicatrice joue gauche,
Marguerite DESCAILLOT, vannière ambulante française (1921 † avant 1961)
Née DESCAILLOT-MÜLLER à Autun (Saône et Loire), à la Maternité, le 03 mars 1921, fille de Jean Marie DESCAILLOT, marié le 10 juillet 1923 à Meulin (Saône-et-Loire) avec Joséphine MÜLLER (22 ans, vannière, domiciliée à Autun, faubourg Saint-Pancrace en 1921, à Montceau-les-Mines, quai du Nouveau-Port en 1939), Mariage le 30 décembre 1939 à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) avec François LAUGERETTE (1910 † 1943), domiciliés quai du Nouveau Port, dont trois enfants (Catherine (1937, Paray-le-Monial), Valentine (1939, Verosvres), Marie-Thérèse (1941, Soissons), Française, de « race: nomade », illettrée, catholique.
Domiciliée à Marsay (Saône-et-Loire). Départ de Soisson (Saône-et-Loire). Internée au Camp d’Hébergement de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) le 13 octobre 1942, matricule 16510, pour défaut de carnet anthropométrique. Transfert n° 6641 au camp de Nomades de Saliers le 25 novembre 1942. Internée au camp de Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) le 27 novembre 1942, matricule 218, cabane 10. Evacuée sur l’hôpital d’Arles le 08 janvier 1943. Rentrée au camp le 28 janvier 1943. Le chef de camp Robini motive sa demande auprès du préfet de transfert au camp de Brens par cette note : « Demi-folle. Véritable épave humaine. Voleuse professionnelle. Laisse ses enfants à l’abandon. Cause des troubles dans le camp. » Astreinte à résidence au Camp de Brens par arrêté de Mr le Préfet de la région de Marseille en date du 18 mars 1943. Mutée au camp de concentration pour femmes de Brens (Tarn) le 04 avril 1943 en compagnie de Célestine MULLER. « Transfèrement effectué sans incident le 05 avril 1943. » En cas de libération rejoindrait sa grand-mère à Marsay. Déclare le 31 janvier 1944 : « J’ai toujours aimé la France et je respecte beaucoup le Maréchal de France, Chef de l’État. » Le docteur aliéniste Trillot qui l’examine le 13 mars 1944 note « En résumé [c’]est une débile mentale dont l’âge mental est comparable à celui d’un enfant de 8 ans. Elle n’est pas dangereuse pour elle même ni pour autrui, mais elle est incapable de subvenir à son existence. Elle devrait être placée dans un hospice d’incurables. » Libérée le 03 juin 1944 par arrêté de M. le Chef du Gouvernement, Ministre de l’Intérieur en date de 24 avril 1944. Confiée à l’hospice d’incurables de Gaillac (Tarn) le 03 juin 1944. Rayée des Contrôles le 04 juin 1944.
Décès avant 1961.
Parcours géographique
Documents d’état-civil et de police
Carnet anthropométrique d’identité Nomades n° 104 456,
Documents d’internement
Sources
AD Bouches-du-Rhône, FRAD013, 197 W 24, correspondance 1943/04/09 ; 42 W 98 Mutations. FRAD066, 1260 W 88, sortie Rivesaltes. FRAD081_495 26-28, registre des détenues du camp de Brens ; 495_W_58_DESCAILLOT, dossier individuel n° 740, notice du 31 janvier 1944 ; lettre du docteur Trillot, 13 mars 1944. Etat-civil Autun/1921/NA/54 ; Montceau-les-Mines/1939/MA/193