François CAMPOS (ca. 1896 † circa 1946)

Francisco CAMPOS, vannier espagnol (ca. 1896 † circa 1946)

Né Francisco CAMPOS à Alicante (Espagne), le 29/05/1895 ou 1897, fils de Mariano CAMPOS et de Pépa FERNANDEZ, vit en concubinage avec Joséphine MORÉNO, vannière (1892- ), dont 11 enfants (Marie-Rose CAMPOS (1920, Saint-Marcel-sur-Aude -), Paque CAMPOS (1921, Cuxac-), Jean-Joseph CAMPOS (1923, Fabrezan-), Germaine CAMPOS (1924, Avène -), Thérèse CAMPOS (1925, Sorrèze-), Augustine CAMPOS (1927, Revel -), Dolorès (1929, Saint-Gervais-sur-Mare -), Marie-Jeanne CAMPOS (1930, Mazamet -), Isabelle CAMPOS (1931, Joyeuse -), Antoinette CAMPOS (1935, Decazeville -), Eléonore CAMPOS (1936, Groléjac-)…), de « race : nomade », Espagnol, vannier ambulant, catholique.

En août 1939, voyageait en Roulotte dans le Gard à Sommières. Au moment de l’arrestation: Sommières. Départ de Meysse (Ardèche). Interné au Camp d’Hébergement de Rivesaltes le 17 mars 1942, matricule 14 041. Transféré,  n° 1 424, au camp du Barcarès (Pyrénées-Orientales) le 19 mars 1942, matricule 671. Interné au Camp de Nomades de Saliers (Bouches-du-Rhône) 03 juillet 1942, catégorie T. “Avis du Commandant du Camp: CAMPOS est un excellent ouvrier. Il pourrait soit être versé dans un groupe de T.E. Soit être mis en résidence forcée. L’entrepreneur du camp de Saliers, Mr GODILLON, demande à l’embaucher.” En permission du 13 janvier au 18  janvier 1944. Muté au camp de Gurs (Basses-Pyrénées) le 18 mai 1944. Libérés pour la commune de Joyeuse (département de l’Ardèche) en septembre 1944.

Décès peu de temps après sa sortie des camps, ainsi que son fils Pascal.


Parcours géographique


Documents d’état-civil et de police

Carnet anthropométrique d’identité Nomades n° 59 688. Carnet collectif Nomades n° 12 430.


Documents d’internement


Sources

AD Bouches-du-Rhône, FRAD013, 124 W 83 ; 142 W 98 Mutations. AD Pyrénées-Atlantique, FRAD064, 72 W 148 (famille CAMPOS).