Jean UHLMANN (1919 † 1984)

Jean UHLMANN, vannier, chiffonnier français (1919 † 1984)

Né à Autun (Saône-et-Loire), rue des Quatre-Vents, le 04 février 1919 à 6 heures du soir, fils de Jean UHLMANN (1881 † 1956, vannier) et de son épouse Eugénie SCHECK (1890 † 1959, vannière), frère de Jean-Paul UHLMANN (1909 † 1961), Eugénie Françoise UHLMANN (1911-1966), Marie UHLMANN (1913-1979), Gabriel UHLMANN (1914-1981), Gustavie UHLMANN (Triaucourt (Meuse) 1920 † 2004), Pierre UHLMANN.

La famille est domiciliée à Châtillon-en-Bazois (Nièvre) en 1920.

Résidait en roulotte 17, rue Abel, au Bouscat (Bordeaux, Gironde) de 1937 à 1942.

Interné mi-novembre 1940 au camp de Mérignac (Gironde), n°6 au sein du groupe n°15.

Transféré en bus par la T.E.O.B. le 02 décembre 1940 à la garde de Bordeaux-Bastide, direction C.A. Avrillé les Ponceaux (Indre-et-Loire), camp de la Morellerie. La création de ce camp avait été demandée au préfet par la population locale…

Transféré le 08 novembre 1941 au camp de Nomades de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire). Son père n’a alors de cesse de demander la libération de sxa famille : première demande de libération en avril 1942 ; refusée. Demande de remise en liberté le 05 décembre 1942 avec deux avis d’hébergement de Marie FRANÇOIS à Nantes (Loire-Inférieure)à, refusée le 08 décembre 1942 par la préfecture, sa présence étant qualifiée « d’indésirable« . ,Demande sa libération via le sous-préfet de Saumur le 11 novembre 1943 ; avis négatif du préfet du Maine et-Loire au motif que vivant en roulotte « Il ne peut s’agir là d’un domicile fixe. » Produit le 23 décembre 1943 une quittance de loyer pour la location d’une maison à Quincé-Brissac (Maine-et-Loire) pour les mois de janvier, février, mars 1944, en vue de sa libération espérée…Libération avec assignation à résidence en janvier 1945.

Après l’inondation en décembre 1944 du quartier Allée de Boutaut au Bouscat (Gironde), ils stationnent en qualité de sinistrés avec l’autorisation de la Préfecture de Gironde, au camp Bugatti, boulevard Alfred Daney, à Bacalan (Bordeaux), puis en 1953 au Domaine de Claveau, 62, rue Joseph Brunet. Ils ont alors avec Raymonde FORTON 4 enfants « de 6 ans, 5 ans, 3 ans, et 18 mois. Les deux derniers sont en traitement à la pouponnière de Pau (Basses-Pyrénées). » Le Domaine de Claveau est situé sur l’ancien camp allemand de La Palu, « qui est en état de vétusté et dont la majeure partie des carreaux et fenêtres sont cassés ou manquants et les portes sont en mauvais état. » [En savoir plus sur le Journal de Bacalan]

Il épouse à Bordeaux (Gironde) le 13 août 1955, Raymonde Rachel FORTON (Bordeaux, 1927 † 2009), fille naturelle de Marguerite, Fernande FORTON, Française, sans profession, sait lire et écrire.

Décédé à Pessac (Gironde), avenue du Haut Lévêque, le lundi 17 septembre 1984, à l’âge de 65 ans.


Documents d’état civil et de police


Parcours géographique


Documents d’internement


Sources

Archives départementales de Gironde, FRAD033, 58 W 82/172, camp de Mérignac ; 58 W 83, Stationnement des Nomades 1946-1968.

Archives départementales de l’Indre-et-Loire, FRAD037, 120W3 ; 10W76–10W79, Camp de la Morellerie

Archives départementales du Maine-et-Loire, FRAD049, Camp de Montreuil-Bellay, registre d’entrées; 24 W 68, dossier individuel Jean Uhlmann.

Archives départementales des Vosges, FRAD088_3_Z131_68, carnet collectif Jean UHLMANN (1881).

État civil Autun/1919/NA/16 ; Bordeaux/1927/NA/1116_FORTON.Raymonde ; Bordeaux/1955/MA/1_0420_UHLMANN-FORTON ; Pessac/1984/DE/1135/UHLMANN.Jean ; Bordeaux/2009/DE/2_660/FORTON.Raymonde.


Merci à Virginie Daudin pour son aide concernant son parcours à Montreuil-Bellay.