Raymond LOPÈS (1903 † s.d.)

Raymond, né Ramon LOPÈS le 25/01/1903, à 5 heures du soir, Tarbes (Hautes-Pyrénées), dans une voiture, rue du Petit Foirail, maison Sempastous, de Antoine LOPÈS (ca 1881, Saragosse (Espagne), vannier, décédé avant 1924) et de Valdomero FACHARDO (ca 1883, Barcelone (Espagne), décédée après 1924, ménagère, domiciliée à Toulouse (Haute-Garonne), déclaration faite en présence de Raymond GABARRÈS (23 ans, vannier, maquignon), marié à la maison commune de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) le 02 décembre 1924, à 17 heures, avec Mathilde ESPINOS (1906), dont Paul (1924, Saint-Gaudens † 2007), Antoine LOPEZ (1926, Saint-Amandin), Charles LOPEZ (1930, Bredons), Richard LOPEZ (1932, Salers), Louis LOPEZ (1935, Aurillac), Fernande LOPEZ (1937, Ally), Yvonne “Lola” LOPEZ (1939, Aurillac), Joseph LOPEZ (1942, Chaudes-Aigues), Français, de « race: nomade. », vannier, catholique.

En 1930 soldat au 14e Régiment d’Infanterie, en garnison à Saint-Gaudens (Haute-Garonne), “plusieurs fois condamné”. Résidant à Saint-Gaudens (Hautes-Pyrénées).

Carnet collectif nomades n° 16 640.

J’ai été interné avec toute ma famille au Camp de nomades de Saliers, près d’Arles (Bouches-du-Rhône), né le [26] janvier 1903 à Tarbes (Hautes-Pyrénées) fils de feu Antoine et Bardonéra FAJARDO, marié, neuf enfants, ne sait ni lire ni écrire, plusieurs fois condamné, de nationalité française.// J’ai été interné avec toute ma famille au Camp de nomades de Saliers, au début d’octobre 1943 [le 16 octobre 1943 en fait et transféré ce même jour jusqu’au 03 décembre 1943 à l’hôpital d’Arles]. Depuis le mois de Février 1944, cinq de mes enfants ont été confiés à mon beau-frère, LAFLEUR (le père de Marie ESPINAS, concubine de son fils Paul LOPEZ], nomade, en résidence assignée à Anglards-de-Salers (Cantal). // [Le 04 mars 1944], je me suis évadé du camp pour venir voir mes enfants. Ma femme s’était évadée quelques jours avant pour le même motif. Tous mes papiers d’identité ainsi que l’argent que je possédais sont restés au bureau du camp.” Extrait du PV du 14 avril 1944 à Saliers.

Évadé le 22 mai 1944. Incarcéré prison d’Aurillac (Cantal).


Parcours géographique


Documents d’état-civil


Documents d’internement


Sources 

AD13, 142 W 91; 142 W 98 fiche d’interné Rayé des Contrôles.

AD65, TD Tarbes 1903 2E 4/92.

Arch. Municip. Tarbes, 1E225, 1903/N/31.

Etat civil 1934/Saint-Gaudens/M/.

Ville d’Arles, service du Patrimoine